Roland-Garros, le projet d’extension

Roland Garros fait son retour du 22 mai au 11 juin. Vos Plans Sur La Comète en profite pour revenir sur le projet de modernisation et d’extension du célèbre complexe sportif parisien qui accueille chaque année depuis 1928, le tournoi international de tennis du Grand Chelem.

 

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Construit en 1927, le stade de tennis Roland Garros est composé de 20 courts, répartis sur une superficie allant de 8 à plus de 11 hectares pendant le tournoi. Arrivé à saturation, Roland Garros ne peut conserver sa place dans le tournoi du Grand Chelem qu’à la seule condition d’agrandir son infrastructure.
C’est pourquoi, dès 2011, la fédération française de tennis (FFT) a décidé d’engager des travaux d’extension afin de maintenir le tournoi de Roland Garros au niveau des épreuves du Grand Chelem.
Pour ce faire, le projet, mené par l’architecte Marc Mimram prévoit de profonds aménagements du Jardin des Serres d’Auteuil et devrait s’achever d’ici à 2020 si des interruptions liées au conflit opposant la FFT et les associations de protection de l’environnement ne resurgissent pas.

 

Le court des Serres

Le début des travaux ne s’est pas fait sans embûches ni polémiques. Un nouveau court de 5 000 places doit être construit sur d’anciennes serres techniques du jardin botanique d’Auteuil. Contrairement à celles de l’architecte Jean-Camille Formigé, ces serres ne sont pas classées monument historique. Les associations de protection de la nature souhaitent néanmoins les sauver.
Ce court devrait remplacé le « court Central » actuel, devenu obsolète. Il sera entouré de quatre grandes serres modernes de 1 500 m2, abritant la flore de quatre continents. Pour Marc Mimram, « L’idée, c’est de montrer que le jardin, la ville, l’histoire du tournoi et le sport peuvent communiquer ensemble ».

 

Le toit rétractable du court Philippe-Chatrier

Autre chantier très attendu, l’installation du toit rétractable du court Philippe-Chatrier, conçu par les cabinets d’architectes ACD Girardet et Daniel Vaniche. En moins de quinze minutes, le toit recouvrira le court pour éviter l’interruption du jeu les jours de pluie, comme c’est le cas aujourd’hui. Les tribunes du court seront également rénovées.

 

 

Le chantier, dont le budget s’élève à 350 millions d’euros, a donc bien débuté puisque la « phase 1 » vient d’être livrée, comme l’a confirmé la FFT lors d’une conférence de presse. A l’issu du chantier, 40 000 places seront disponibles répartis sur 18 courts, soit 2500 de plus sur 20 courts actuellement.

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