Le Centre Pompidou fête ses 40 ans !
Le Centre Pompidou vient de fêter ses 40 ans ! L’occasion de revenir sur l’architecture industrielle, novatrice et contestée, de ce monument parisien.
Le 31 janvier 1977, après cinq ans de travaux, Beaubourg ouvre ses portes en plein cœur de Paris, inauguré par le président Valéry Giscard d’Estaing.
Les architectes Renzo Piano et Richard Rogers ont réalisé ce monument culturel emblématique de l’art contemporain et moderne, situé entre les quartiers du Marais et des Halles, à un endroit où il n’y avait rien.
Alors que le musée est aujourd’hui internationalement reconnu pour son architecture si caractéristique et considéré comme une œuvre d’art à lui tout seul, son ouverture suscita de vives polémiques et controverses quant à son esthétisme. Surnommé « Notre-Dame de la tuyauterie » par les plus réfractaires au projet, le bâtiment laisse apparaître à l’extérieur tous les détails caractérisant une construction, d’ordinaire cachés: la structure d’acier et les tuyaux métalliques. Les architectes ont souhaité concevoir le monument à partir d’un empilement de cinq plateaux libres de 7500 m2 pour pouvoir modifier les cloisonnements en fonction des besoins. Ainsi dépourvu de murs porteurs, le centre Pompidou est soutenu par de vastes façades vitrées. La « machine Pompidou » n’avait pas d’autre ambition que d’ouvrir la culture sur le monde. Ainsi, pour répondre à ce besoin, l’escalier mécanique (la chenille) et l’ascenseur devaient permettre aux visiteurs d’accéder directement aux expositions depuis la Piazza du Centre Pompidou.
La signification des couleurs
Quatre couleurs, répondant à des codes bien précis déterminés par les architectes, habillent le lieu. Les tuyaux bleus laissent circuler l’air, les tuyaux verts, l’eau; le rouge a été attribué pour les circulations, symbolisant ainsi la vie des publics circulant dans les artères du monument et le jaune conduit l’électricité.
Cette architecture originale et unique au monde fût longtemps considérée comme futuriste, permettant au musée de se forger une identité avant-gardiste.